Netflix n’est pas du genre à traîner quand elle renouvelle une série. Deux ans ont pourtant passés depuis la saison 1 d’Altered Carbon, projet à gros budget conçu pour attirer sur la plateforme les amateurs de science-fiction pure et dure. Son héros, Takeshi Kovacs, est un super soldat rebelle recyclé en enquêteur de luxe, dans un lointain futur où la technologie permet aux hommes de changer de corps, déplaçant leur âme comme un disque dur. La première saison de cette adaptation des romans éponymes de Richard K. Morgan valait avant tout pour son sous-texte sociétal – les riches s’offrent les plus belles enveloppes charnelles, les pauvres agonisent, malades dans un monde ravagé – mais souffrait d’une écriture trop lourde, à peine relevée par l’apparition, à mi-parcours, d’une dose de romantisme. Portée par un nouvel acteur principal, Anthony Mackie (Avengers), la deuxième saison, mise en ligne jeudi 27 février par Netflix, avait tout ce qu’il faut – du temps et du sang neuf – pour améliorer sa copie…

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